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Introduction Primo LĂ©vi Ă©crit en 1947 Si câest un homme. Ce livre est devenu un ouvrage de rĂ©fĂ©rence pour les historiens : un des tĂ©moignages fondamentaux en ce qui concerne le gĂ©nocide hitlĂ©rien et le systĂšme concentrationnaire. Le ton est sobre et posĂ©, tel un tĂ©moignage. Câest une rĂ©flexion « sur lâĂąme humaine ».
Cettefiche de lecture sur Si c'est un homme de Primo Levi propose une analyse complÚte : un résumé une analyse Tous les livres depuis 1997
Analysede l'oeuvre : Si c'est un homme (rĂ©sumĂ© et fiche de lecture plĂ©biscitĂ©s par les enseignants sur fichedelecture.fr) Primo Levi. Editeur : Comprendre La LittĂ©rature. Date de parution : 17/11/2020. EAN : 9782759309931. 6,99 ⏠Du mĂȘme auteur. Auschwitz, ville tranquille Primo Levi. Date de parution : 2022. Editeur : Albin Michel EAN : 9782226471956. 12,99 âŹ
LeCapitaine : Câest le pĂšre de la « petite ». Son vrai nom est Jules-Joseph Colette. Câest un homme effacĂ©, discret, patient, impressionnĂ© par sa femme. Il perd sa jambe gauche en 1859, lors de la campagne dâItalie contre lâempire dâAutriche et pour lâindĂ©pendance italienne. Il ne raconte pas tellement sa vie, et le lecteur
UnrĂ©sumĂ© des chapitres centraux du Prince de Machiavel. CHAPITRE XV. DES CHOSES PAR LESQUELLES LES HOMMES, PRINCIPALEMENT LES PRINCES, ACQUIĂRENT BLĂME OU LOUANGE. âIl mâa semblĂ© plus profitable de suivre la vĂ©ritĂ© effective de la chose que son imagination.â âCelui qui laissera ce qui se fait pour ce qui se devrait faire, il apprend plutĂŽt
Message Personnel Pour Site De Rencontre. Chapitre 11 Mots clĂ©s Cousine;Discussion;Retrouvailles RĂ©sumĂ© Perceval passant par le bois, tomba sur une fille qui pleurait et qui se lamentait sur le cadavre d'un chevalier qui avait la tĂȘte tranchĂ©e. Grace Ă la rencontre de cette fille il dĂ©couvrit l'histoire du roi PĂȘcheur. Quelque moments aprĂšs, Perceval dĂ©couvre que cette fille mĂȘme est sa cousine. Image J'ai choisi cette image car elle ressemble trĂšs fortement Ă la discussion de Perceval et sa cousine. Posts les plus consultĂ©s de ce blog Chapitre 15 Mots clĂ©s Fin;Religieux;Chapelle RĂ©sumĂ© Perceval, toujours en quĂȘte d'aventure se promenait dans quand un homme lui parla du Vendredi Saint, il suivit donc les conseils de l'homme et se dirigea vers l'ermitage, afin de cĂ©lĂ©brer le Vendredi Saint, Perceval Ă©tait en pleurs, le saint homme voulu aborder la discussion avec notre protagoniste. Perceval raconta tout ses pĂ©chĂ©s et fut pardonnĂ©, le saint homme lui donna des conseils religieux, et c'est comme ça que le rĂ©cit se termine. Image Cette image illustre pour moi Perceval voulant rentrer Ă l'Ă©glise, mĂȘme si il est accompagnĂ© d'une autre qui a la mĂȘme volontĂ© que lui. Chapitre 6 Mots clĂ©s Ăducation;Maniement;Adoubement RĂ©sumĂ© Perceval partit Ă un chĂątelet oĂč il rencontrera un gentilhomme prĂ©nommĂ© Gornemant De Gort, ils discutĂšrent tout deux, Perceval voulut se faire hĂ©berger par le gentilhomme, il accepta mais sous une seule condition, qu'il croit aux conseils de sa mĂšre et de Gornement De Gort. AprĂšs quelques jours, Perceval se fit adoubĂ©, pendant cette cĂ©rĂ©monie, le gentilhomme lui donna des conseils. Image Cette image m'a fait pensĂ© du moment oĂč Perceval se fait adouber. Chapitre 7 Mots clĂ©s Rencontre;HĂ©bergement;QuĂȘte RĂ©sumĂ© Perceval Ă©tait trĂšs impatient Ă l'idĂ©e de partir voir sa mĂšre, il chevaucha, quand il vĂźt un chĂąteau, il se hĂąta Ă la porte pour y entrer. Il rencontra alors une femme, il en profita pour demander l'hospitalitĂ© de celle-ci. Elle accepta, mais l'avertit qu'il n'y a pas beaucoup de vivres mais qu'elle essayera de l'hĂ©berger du mieux qu'elle peut. La nuit, la jeune femme pleurait, elle partit Ă la chambre de notre protagoniste, elle le rĂ©veilla avec ses pleurs. Quand il fĂ»t rĂ©veillĂ©, elle s'excusa et lui donna le motif de ses pleurs, il lui promit de la venger. Image MĂȘme si l'image n'illustre pas la scĂšne, mais on pourrait dire que c'est Perceval entrain de parler Ă la femme.
LA GUERRE DE TROIE N'AURA PAS LIEU PrĂ©sentation Cette piĂšce de Jean Giraudoux a Ă©tĂ© jouĂ©e pour la premiĂšre fois en 1935, dans un contexte historique marquĂ© par la montĂ©e d'Hitler en Allemagne et les rivalitĂ©s entre son pays et la France. ACTE I SC 1 Andromaque et Cassandre sĆur de PĂąris ne sont pas d'accord pour Andromaque, la guerre n'aura pas lieu, pour Cassandre elle aura lieu Hector ne pourra rien empĂȘcher, les hommes ne peuvent pas lutter contre le destin. Andromaque ne veut penser qu'au bonheur, d'autant qu'elle est enceinte. SC 2 Hector arrive et retrouve les deux femmes. Il cherche PĂąris. Cassandre lui apprend qu'Andromaque porte un enfant. SC 3 Andromaque et Hector Ă©voque leur fils Ă naĂźtre. La jeune femme avoue Ă son mari sa peur de la guerre, il lui dit qu'il n'y aura plus de conflit. Elle lui demande s'il aime combattre car elle a peur que son fils lui ressemble. Il a aimĂ© la guerre, sa noblesse mais maintenant ce n'est plus le cas. L'armĂ©e se contente maintenant de siĂ©ger dans la ville. A sa grande surprise Hector apprend que PĂąris son jeune frĂšre a enlevĂ© HĂ©lĂšne et que les Grecs la rĂ©clament. Hector dĂ©cide de demander Ă PĂąris de rendre HĂ©lĂšne. Il ne veut plus la guerre. SC 4 Hector veut connaĂźtre les circonstances de l'enlĂšvement d'HĂ©lĂšne pour savoir si ce dommage est rĂ©parable auprĂšs des Grecs puis il demande Ă PĂąris de rendre HĂ©lĂšne aux Grecs. Il refuse de se sĂ©parer de cette femme, pourtant froide avec lui. Ils dĂ©cident de s'en remettre au jugement de Priam pĂšre d'Hector et de PĂąris. Cassandre avertit Hector de la passion que nourrit Priam pour HĂ©lĂšne. D'ailleurs, tout le monde Ă Troie semble ĂȘtre fascinĂ© par la beautĂ© de la jeune femme. SC 5 Deux vieillards montrent une admiration sans borne Ă HĂ©lĂšne, Ă tel point qu'ils ne peuvent imaginer passer une journĂ©e sans la voir. SC 6 Priam demande Ă Hector de regarder HĂ©lĂšne mais il reste insensible Ă sa beautĂ©. Il ne peut oublier les enjeux qu'elle incarne, il ne veut pas la guerre et elle ne peut ĂȘtre la cause d'un nouveau conflit. Tout le monde Ă Troie fait l'Ă©loge de cette femme, mĂȘme le gĂ©omĂštre trouve qu'elle donne du sens au paysage. Hector est confrontĂ© Ă ceux qui pensent que l'on doit faire la guerre pour une femme, mĂȘme si c'est un ĂȘtre imparfait. Andromaque intervient pour aller dans le sens de son mari la guerre n'est pas faite pour les hommes qui peuvent se contenter les animaux autour d'eux dans la nature. Chacun rivalise d'arguments pour dĂ©fendre l'utilitĂ© de la guerre ou au contraire son aspect nĂ©faste sur les hommes. PĂąris reste inflexible. Hector envisage alors une autre solution il lui demande s'il laisserait partir celle qu'il aime si elle acceptait de rentrer chez elle. Priam accepte aussi cette solution. HĂ©lĂšne entre. SC 7 HĂ©lĂšne semble aimer PĂąris et rĂ©pĂšte Ă sa demande qu'elle ne retournera jamais en GrĂšce. SC 8 Hector demande Ă HĂ©lĂšne si la GrĂšce est belle, si elle aime PĂąris, si elle pense qu'il l'aime, mais la jeune femme ne fournit que des rĂ©ponses Ă©vasives et contradictoires. Elle semble tout survoler. SC 9 Hector annonce devant HĂ©lĂšne qu'elle repart en GrĂšce, mais celle-ci s'y oppose, en fait, elle ne s'est pas ce qu'elle veut. Elle se laisse porter par les Ă©vĂ©nements, sans rien dĂ©cider. Hector essaie de la faire rĂ©agir en Ă©voquant les consĂ©quences dĂ©sastreuses d'une guerre, les pertes humaines, les destructions. Les prĂȘtres au nom des Dieux sont pour la guerre. Mais HĂ©lĂšne finit par cĂ©der et par accepter de partir. Les Grecs arrivent aux abords de la ville. Hector s'en va. SC 10 La paix apparaĂźt alors que Cassandre et HĂ©lĂšne Ă©voque l'avenir. On entend les hommes au loin pousser des cris. La paix disparaĂźt peu Ă peu. ACTE II SC 1 HĂ©lĂšne appelle un jeune homme TroĂŻlus, il a 15 ans et lui demande de l'embrasser. Il refuse avec obstination. Elle est surprise car tous les hommes sont habituellement Ă ses pieds. SC 2 PĂąris entre et demande Ă TroĂŻlus d'embrasser HĂ©lĂšne, mais il refuse encore. SC 3 Demokos prend HĂ©lĂšne en photo afin de bien la contempler et de la graver dans sa mĂ©moire. SC 4 Les portes sont ouvertes cela symbolise la veut livrer aux hommes un nouveau chant de guĂšre, le gĂ©omĂštre juge plus utile de dire des Ă©pithĂštes. SC 5 Hector veut refermer les portes pour offrir la paix, mĂȘme si elle ne dure que quelques instants. Busiris, un expert du droit des peuples entre. On lui demande son avis. Il dĂ©clare qu'il faut faire la guerre par les Grecs n'ont pas respectĂ© les rĂšgles. Il apparaĂźt que ces manquements ne sont que des dĂ©tails au code de la guerre ils sont mal hissĂ© leur pavillon, la flotte grecque est entrĂ©e de face et a accostĂ© sans permission. Ces erreurs ont dĂ©jĂ engendrĂ© la guerre. Mais Hector rĂ©siste et indique que les Troyens ne se sentent pas offensĂ©s par le comportement des Grecs et lutte avec acharnement pour convaincre les autres de ne pas entrer en guerre. Les portes se ferment, Hector prĂ©pare un discours pour les Grecs. SC 6 La petite PolyxĂšne, fille de Priam, Ă la demande d'Andromaque, dit Ă HĂ©lĂšne qu'elle doit partir. SC 7 PolyxĂšne s'entraĂźne Ă ne rien sentir. HĂ©lĂšne accepte de partir mais la petite lui demande finalement de rester. SC 8 Andromaque dit Ă HĂ©lĂšne qu'elle n'aime pas PĂąris et qu'elle ne peut donc pas ĂȘtre Ă l'origine de cette guerre qui est un combat vulgaire. HĂ©lĂšne doit aimer PĂąris pour que cette guerre ne soit pas un flĂ©au. Andromaque lui demande au moins de la pitiĂ© mais l'autre n'est pas trĂšs forte en pitiĂ©. Andromaque s'estime perdue. SC 9 Oiax entre en cherchant PĂąris. Hector lui demande de dĂ©clarer la guerre s'il veut le conflit. L'autre refuse. A la place, il cherche Ă offenser Hector par tous les moyens pour lui faire dĂ©clarer la guerre. Mais Hector reste inflexible mĂȘme aprĂšs une gifle. SC 10 Demokos entre et apprend l'outrage. Il se fait Ă son tour gifler. Il se met Ă hurler et Ă crier aux armes. Hector lui demande le silence et le gifle pour le faire taire. SC 11 Priam entre. Hector nie les faits. Oiax se met Ă admirer Hector. Andromaque est fiĂšre de son mari. SC 12 Ulysse arrive. Il leur demande HĂ©lĂšne en Ă©change de quoi il n'y aura pas la guerre si cette derniĂšre est rendue telle qu'elle Ă©tait avant d'ĂȘtre enlevĂ©e. Hector garantit qu'elle n'a pas Ă©tĂ© touchĂ©e par PĂąris. Ulysse interroge longuement le ravisseur qui nie avoir touchĂ© la femme enlevĂ©e. Ulysse le surnomme PĂąris l'impuissant. Un gabier, pour sauver l'honneur de Paris, dit que tout ça n'est que mensonges, qu'il a vu le couple se rapprocher. Iris entre et intervient au nom de Aphrodite elle leur interdit de sĂ©parer le couple PĂąris-HĂ©lĂšne. Mais elle transmet aussi un message de Pallas "tout ĂȘtre amoureux dĂ©raisonne" et le couple PĂąris-HĂ©lĂšne doit ĂȘtre sĂ©parĂ©! Quand Ă Zeus, il demande qu'on les sĂ©pare tout en ne les sĂ©parant pas! SC 13 Hector et Ulysse ont une conversation pendant laquelle ils pĂšsent chacun ce qu'ils valent pour arriver Ă leurs fins. Hector dĂ©couvre que cette guerre a d'autres raisons que l'enlĂšvement de HĂ©lĂšne Troie est riche, ses entrepĂŽts sont fertiles et la citĂ© suscite la jalousie. Il ne sert Ă rien de rendre HĂ©lĂšne. La guerre est inĂ©vitable. Mais Ulysse indique que le retour de HĂ©lĂšne peut encore changer les choses. La guerre semble pouvoir ĂȘtre Ă©vitĂ©e. SC 14 Andromaque a entendu leur Ă©change. Oiax, ivre veut absolument tenir Andromaque dans ses bras. Demokos accuse Hector de lĂąchetĂ©, ce dernier le transperce avec son javelot, avant de mourir, il crie que c'est Oiax qui l'a tuĂ© pour dĂ©clencher la guerre. Hector hurle qu'il est coupable. Finalement, la guerre aura lieu "Le poĂšte troyen est mort... La parole est au poĂšte grec."
1. Les lieux du Lager Topographie dâensemble Primo Levi dĂ©crit trĂšs prĂ©cisĂ©ment les diffĂ©rents lieux du Lager et en donne une topographie dĂ©taillĂ©e dans le deuxiĂšme chapitre consacrĂ© Ă son arrivĂ©e dans le camp. Lâinfirmerie ou KB Au cours de sa dĂ©tention, Levi fait un sĂ©jour Ă lâinfirmerie aprĂšs sâĂȘtre blessĂ© au travail, il en fait une description dĂ©taillĂ©e au chapitre quatre. Le dortoir du Schonungsblock Il sâagit du baraquement de repos oĂč Primo Levi va ĂȘtre envoyĂ© aprĂšs son passage Ă lâinfirmerie. Le laboratoire de chimie de la Buna Ă son arrivĂ©e dans son nouveau lieu de travail, Primo Levi le dĂ©crit rapidement chapitre 14. Le pavillon des maladies infectieuses du KB Peu de temps avant sa libĂ©ration, il est hospitalisĂ© au Infektionsabteilung alors quâil vient de contracter la scarlatine. Primo Levi lui consacre quelques lignes de description dernier chapitre. Primo Levi a choisi la focalisation interne pour ces descriptions on les dĂ©couvre donc par ses yeux et lâon nâen sait jamais plus que le jeune prisonnier. 2. Le temps au Lager une temporalitĂ© hors norme Au Lager, les prisonniers ont une perception diffĂ©rente du temps, comme le souligne Primo Levi au chapitre 12 quand il Ă©crit Mais pour nous, les heures, les jours et les mois nâĂ©taient quâun flux opaque qui transformait toujours trop lentement, le futur en passĂ© [âŠ] lâavenir se dressait devant nous, gris et sans contours, comme une invincible barriĂšre. Pour nous, lâhistoire sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e ». Ainsi, les frontiĂšres temporelles se brouillent et le temps semble sâĂ©couler plus lentement. Le prĂ©sent intolĂ©rable Le temps prĂ©sent semble sâĂ©terniser les prisonniers ne savent pas quel sera le terme de leur dĂ©tention, ils ne savent mĂȘme pas sâils en verront le bout. Chaque jour pousse lâautre selon un rythme immuable, marquĂ© par la monotonie des jours de labeur qui fait naĂźtre lâennui les jours se ressemblent tous et il nâest pas facile de les compter » prĂ©cise Primo Levi. Le vieillissement prĂ©maturĂ© Dans cette temporalitĂ© hors norme, un autre phĂ©nomĂšne se produit on constate en effet un vieillissement prĂ©maturĂ© des prisonniers, les notions dâĂąge et de durĂ©e nâayant plus de sens, car la vie est courte au Lager comme le souligne cette question poignante Combien dâentre nous arriveront vivants Ă lâannĂ©e prochaine ? Combien au printemps ? ». AgĂ© Ă peine de vingt-quatre ans, Primo Levi se considĂšre comme un ancien », car bon nombre de ses compagnons sont dĂ©jĂ morts. Lâabsence dâavenir La briĂšvetĂ© de lâespĂ©rance de vie produit une autre consĂ©quence celle de lâabsence dâavenir, seul le prĂ©sent immĂ©diat ou proche compte il y a des mois ou des annĂ©es que la perspective dâun lointain avenir a perdu pour eux toute forme prĂ©cise et tout intĂ©rĂȘt face aux problĂšmes bien plus urgent et concrets du futur proche ». Le passĂ© antagoniste Si lâavenir est absent, le passĂ© nâest pas davantage prĂ©sent des prĂ©occupations on apprend vite en cas de besoin Ă effacer dâun coup dâĂ©ponge passĂ© et futur » se rappelle Primo Levi . En effet, se rappeler le passĂ© est un handicap pour celui qui veut survivre au Lager. De la sorte, la mĂ©moire lointaine tend Ă sâeffacer au profit dâune mĂ©moire proche, limitĂ©e au temps de la captivitĂ© Les souvenirs de notre vie dâautrefois nous revenaient encore, mais vaporeux et lointains [âŠ]. En revanche, lâentrĂ©e au camp marquait pour chacun de nous la premiĂšre Ă©tape dâune tout autre sĂ©rie de souvenirs, cruels et proches ceux-lĂ , et sans cesse ravivĂ©s par lâexpĂ©rience prĂ©sente. » Lâessentiel Dans Si câest un homme lâespace est prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini par une topographie dĂ©taillĂ©e du Lager, dĂ©crite en focalisation interne de telle sorte que nous nâavons pas plus dâinformation que Primo Levi lui-mĂȘme au temps de sa captivitĂ©. Dans cet espace Ă©cartĂ© du reste du monde, une autre temporalitĂ©, hors norme, semble avoir cours ainsi le temps ne sâĂ©coule pas au mĂȘme rythme, du moins les prisonniers nâen ont-ils pas la mĂȘme perception. Le prĂ©sent, douloureux et monotone, sâĂ©ternise alors que lâavenir et le passĂ© semblent abolis. Par ailleurs, de maniĂšre assez contradictoire, le temps subi un effet dâaccĂ©lĂ©ration avec le vieillissement prĂ©maturĂ© des prisonniers. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours !
RĂ©sumĂ© du document Primo Levi compose Si c'est un homme en 1947, dont l'un des objectifs est de faire rĂ©agir la sociĂ©tĂ© non-concentrationnaire de l'Ă©poque, qui se faisait sourde aux tĂ©moignages des rescapĂ©s. Ce passage se situe au milieu du chapitre 7, qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă Auschwitz qu'en 1944». Il s'agit donc d'un optimisme qui tend Ă montrer d'autant plus l'horreur de la situation. Sommaire I- La pr?dominance du th?me de la faim pour d?signer la vie au camp 1 La faim, partie int?grante du camp 2 La faim pour souligner la d?shumanisation des H?ftlinge 3 Une description scientifique des techniques d?alimentation au Lager II- La difficult? majeure de rester un homme dans ces conditions 1 La perte des valeurs sociales 2 Le rapport avec autrui 3 La pens?e et la m?moire Extraits [...] La vol est frĂ©quent au Lager comme on peut le remarquer Ă travers notre texte. Ce phĂ©nomĂšne s'oppose aux valeurs sociales et morales. En effet, il n'y a pas de code moral au Lager le vol de nourriture et le trafic avec les civils fait partie des rĂšgles de survie et sont mĂȘme encouragĂ©s par les chefs des camps de concentration alors mĂȘme que c'est interdit par le rĂšglement car ils contribuent Ă la perte de l'humanitĂ© pour les juifs dĂ©tenus. [...] [...] Les dĂ©tenus ne peuvent Ă©chapper Ă ces souvenirs qui resurgissent. En effet le narrateur remarque mais je n'en suis pas moins soumis Ă la loi commune» ligne 40. Les rĂ©cits nostalgiques se multiplient et provoquent la douleur et l'irritation de l'ensemble des prisonniers. Primo Levi utilise le procĂ©dĂ© stylistique de la polysyndĂšte Ă la ligne 37 Et . et les insultes et les malĂ©dictions pleuvent». Cette figure de style, selon L'Ă©criture concentrationnaire, ou la poĂ©tique de la RĂ©sistance de Sabine Sellam, est utilisĂ©e pour suggĂ©rer le caractĂšre rĂ©pĂ©titif et suffocant de ces scĂšnes de remĂ©moration» La faim pour souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge La prĂ©dominance de la faim dans le texte permet Ă©galement de souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge. [...] [...] DĂšs la premiĂšre page de son livre, il insiste sur cette absence d'identitĂ© Je vivais sans visage»; Pas de visage sur ce corps dĂ©risoire». L'altruisme et la solidaritĂ© sont des valeurs sociales opposĂ©es au Lager, oĂč rĂšgnent la haine et la rivalitĂ©. Le lecteur le perçoit Ă travers la ligne oĂč l'auteur nous dit que personne ne se dispute» lorsque les besoins sont assouvis pour chacun. Or cette satisfaction des besoins est rare et difficile Ă obtenir. Dans le chapitre 4 du roman, Levi nous informe que Chacun est Ă chacun un ennemi ou un rival» page 59. [...] [...] Le quotidien au camp se dĂ©finit donc comme une lutte constante pour survivre. L'obsession de la faim est Ă©galement illustrĂ©e par la mĂ©taphore machinale de la drague qui mange et qui Ă©ructe avec satisfaction une Ă©paisse bouffĂ©e de fumĂ©e blanche» ligne 23. Les prisonniers voient la faim partout et l'attribuent Ă la drague, qui est dĂ©crite comme une bĂȘte monstrueuse et vorace ellemord avec voracité» dans la terre ligne 22 et prend une Ă©norme bouchĂ©e» ligne 25 ; elle a des mĂąchoires dentĂ©es» ligne 21 qui nous font bien penser Ă celles d'un monstre. [...] [...] Ce passage se situe au milieu du chapitre qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă Auschwitz qu'en 1944». [...]
Chapitre 1 Le pouvoir politique et les autres pouvoirs La citĂ© est une communautĂ©. Toute communautĂ© se constitue pour atteindre un bien. La plus finie et la plus puissante recherche le souverain bien le bonheur, câest la citĂ©, la communautĂ© politique. Le pouvoir ne diffĂšre pas en vertu de facteurs purement numĂ©riques. Il existe diffĂ©rentes formes de pouvoir. Chapitre 2 GenĂšse de la citĂ© Les ĂȘtres doivent nĂ©cessairement sâunir entre eux, lâenjeu est vital. Il se forme naturellement des couples lâhomme et la femme, le commandant et le commandĂ©. Il y a un Ă©talon naturel du pouvoir. Ce sont des facultĂ©s naturelles qui dĂ©terminent les hommes devant commander ou devant ĂȘtre commandĂ©s. Le pouvoir appartient Ă ceux qui instinctivement peuvent anticiper les choses par la pensĂ©e. => FacultĂ© mentale Ceux qui ont les capacitĂ©s physiques Ă exĂ©cuter les ordres des premiers sont par nature destinĂ©s Ă ĂȘtre commandĂ©s. => FacultĂ© physique CommunautĂ© naturelle constituĂ©e en vue de la vie de tous les jours la famille. CommunautĂ© premiĂšre constituĂ©e en vue de relations, qui va au-delĂ de la vie du quotidien le village. NaturalitĂ© et antĂ©rioritĂ© de la citĂ© CommunautĂ© achevĂ©e et autarcique constituĂ©e de plusieurs villages pour pouvoir vivre = la citĂ©. Lorsquâelle existe la citĂ© permet un Ă©panouissement total, le bonheur. La citĂ© nâest pas un artifice mais une communautĂ© naturelle puisque elle-mĂȘme constituĂ©e de communautĂ©s naturelles. La citĂ© est la fin de ces communautĂ©s premiĂšres Ă deux niveau la nature est fin = rĂ©sultat obtenu une fois la genĂšse aboutie, lâessence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait lâhomme est par nature un animal politique et celui qui vit hors de la citĂ© par nature est soit un ĂȘtre dĂ©gradĂ©, soit un ĂȘtre surhumain. Cet homme est donc naturellement passionnĂ© de guerre. Lâhomme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et lâinjusteâŠCe sont ces notions qui font la famille et la citĂ©. La citĂ© est antĂ©rieure Ă la famille et Ă lâindividu. Car le tout est antĂ©rieur Ă la partie. La main dĂ©tachĂ©e du corps nâest rien. Lâindividu seul, sĂ©parĂ© de la citĂ© nâest pas autonome. Par nature, lâhomme tend donc vers la communautĂ©. Lâhomme accompli est le meilleur des animaux, de mĂȘme aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. Lâhomme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communautĂ© politique. Chapitre 3 Etude de la famille lâesclavage Toute citĂ© est composĂ©e de familles. Dans une famille achevĂ©e, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maĂźtre et un esclave = relation de maĂźtrise, un Ă©poux et une Ă©pouse = relation maritale, un pĂšre et ses enfants = relation parentale. A ces relations sâajoute lâadministration familiale = acquisition des biens. Le maĂźtre et lâesclave par nature, il nây a pas de diffĂ©rence entre le maĂźtre et lâesclave. Lâesclavage nâest donc pas lĂ©gitime car il repose sur la force. Chapitre 4 nature et fonction de lâesclave construction du concept dâesclave La propriĂ©tĂ© fait partie de la famille, lâacquisition fait partie de lâadministration familiale. Il faut acquĂ©rir les instruments pour rĂ©aliser lâĆuvre familiale instruments animĂ©s et inanimĂ©s. Un bien acquis est un instrument pour vivre . Le plus antĂ©rieur de tous les instruments est lâexĂ©cutant. Lâesclave est bien acquis qui agit, un exĂ©cutant. Un bien acquis est une partie au sens oĂč il est partie de la famille mais aussi au sens oĂč il appartient Ă quelquâun. Lâesclave est donc partie du maĂźtre au deux sens du terme alors que le maĂźtre lâest Ă lâesclave seulement au premier sens. Lâesclave a donc une nature et une fonction. Celui qui par nature ne sâappartient pas est esclave, celui qui est un bien acquis et un homme est un instrument qui doit subir lâaction. Chapitre 5 Des hommes correspondent Ă ce concept Commander et ĂȘtre commandĂ© est nĂ©cessaire et avantageux. La production est une entitĂ© commune. Le vivant conforme Ă la nature a une Ăąme commandant et un corps commandĂ©. Câest donc chez le vivant que peut exister le pouvoir politique. LâĂąme exerce un pouvoir politique et royal sur le dĂ©sir . Le corps doit donc ĂȘtre commandĂ© par lâĂąme, la raison. Le mĂȘme rapport existe entre les hommes et les animaux . Il est meilleur pour les animaux dâĂȘtre commandĂ©s par lâhomme. Lâhomme est lâĂąme lâanimal le corps. A lâĂ©chelle humaine, il y en a certain chez qui le corps domine, pour dâautre câest lâesprit. Pour les premiers, il est meilleur dâĂȘtre esclaves, pour les seconds, il est meilleur de commander. Les esclaves ne perçoivent que la raison des maĂźtres alors que les maĂźtres la possĂšdent. Les esclaves ont un corps naturellement libres, pour les maĂźtres, câest lâesprit. La condition dâesclave est donc juste et avantageuse pour ces derniers. Chapitre 6 Le dĂ©bat sur la lĂ©gitimitĂ© de lâesclavage Il y a une diffĂ©rence entre le fait dâĂȘtre esclave et lâesclave. On est esclave selon la loi du plus fort. La force ne va pas sans lâexcellence, il est donc naturel que lâexcellent commande. Lâexercice naturel du pouvoir de lâun sur lâautre doit ĂȘtre fait comme il faut sinon il est nĂ©faste aux deux, puisque lâesclave est une partie du maĂźtre. Les deux ont intĂ©rĂȘt Ă une amitiĂ© rĂ©ciproque. Chapitre 7 SpĂ©cificitĂ© du pouvoir magistral et science du maĂźtre Pouvoir du maĂźtre sâexerce par nature sur esclaves â pouvoir politique sâexerce par nature sur hommes libres. De mĂȘme, le pouvoir du chef de famille est une monarchie car câest lâexercice du pouvoir dâun seul sur tous alors que le pouvoir politique, alors que lâĂ©galitĂ© rĂšgne en ce qui concerne le pouvoir politique. Il y a nĂ©anmoins une science de lâesclave et une science du maĂźtre. La science de lâesclave consiste Ă apprendre la tĂąche de lâesclave et la hiĂ©rarchie. La science du maĂźtre apprend Ă employer les esclaves. Cette science consiste pour lâesclave Ă savoir ce quâil doit faire, et pour le maĂźtre Ă savoir Ă lui ordonner. Lorsqu'elle existe la citĂ© permet un Ă©panouissement total, le bonheur. La citĂ© n'est pas un artifice mais une communautĂ© naturelle puisque elle-mĂȘme constituĂ©e de communautĂ©s naturelles. La citĂ© est la fin de ces communautĂ©s premiĂšres Ă deux niveau la nature est fin = rĂ©sultat obtenu une fois la genĂšse aboutie, l'essence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait l'homme est par nature un animal politique » et celui qui vit hors de la citĂ© par nature est soit un ĂȘtre dĂ©gradĂ©, soit un ĂȘtre surhumain. Cet homme est donc naturellement passionnĂ© de guerre. L'homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l'injuste...Ce sont ces notions qui font la famille et la citĂ©. La citĂ© est antĂ©rieure Ă la famille et Ă l'individu. Car le tout est antĂ©rieur Ă la partie. La main dĂ©tachĂ©e du corps n'est rien. L'individu seul, sĂ©parĂ© de la citĂ© n'est pas autonome. Par nature, l'homme tend donc vers la communautĂ©. L'homme accompli est le meilleur des animaux, de mĂȘme aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. » L'homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communautĂ© politique. Chapitre 3 Etude de la famille l'esclavage Toute citĂ© est composĂ©e de familles. Dans une famille achevĂ©e, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maĂźtre et un esclave = relation de maĂźtrise, un Ă©poux et une Ă©pouse = relation maritale, un pĂšre et ses enfants = relation parentale. A ces relations s'ajoute l'administration familiale = acquisition des biens. . »
si c est un homme résumé par chapitre